Chaque année, le 17 mai marque la journée mondiale contre l’homophobie, la transphobie et la biphobie. Plus qu’une date symbolique, cette journée est un rappel essentiel : les discriminations liées à l’orientation sexuelle et à l’identité de genre persistent, et nous avons un rôle à jouer pour y mettre fin.
Une date qui fait écho à une avancée historique
Pourquoi le 17 mai ? Parce que c’est à cette date, en 1990, que l’Organisation mondiale de la santé a retiré l’homosexualité de la liste des maladies mentales. Une reconnaissance tardive, mais historique, qui a ouvert la voie à un combat plus large pour les droits des personnes LGBTQIA+ à travers le monde.
Sensibiliser, informer, mobiliser
La journée mondiale contre l’homophobie est aujourd’hui célébrée dans plus de 130 pays. Elle est l’occasion d’organiser des actions de sensibilisation, des marches, des campagnes de communication ou encore des interventions dans les écoles.
Des actes de violence encore bien présents
Car malgré des avancées légales en France et ailleurs, les discriminations sont toujours présentes. Les agressions homophobes, la marginalisation des personnes transgenres ou non-binaires, l’invisibilisation des personnes bisexuelles… Autant de violences qui ne sont pas toujours visibles, mais qui ont des conséquences bien réelles sur la santé mentale, l’accès à l’emploi ou encore la sécurité.
Un engagement collectif au quotidien
Cette journée du 17 mai est donc un appel à l’inclusion, au respect et à l’égalité. Elle nous invite à questionner nos propres biais, à soutenir les personnes LGBTQIA+, et à créer des espaces plus sûrs dans nos familles, nos écoles, nos entreprises et nos institutions.
Chacun peut agir à son échelle. Afficher son soutien, s’informer, corriger un propos discriminant, ou simplement écouter avec bienveillance, sont déjà des gestes puissants. Dans un monde où la haine peut se propager vite, choisir la solidarité est un acte fort.
En célébrant la journée mondiale contre l’homophobie, nous faisons le choix d’un avenir plus juste, plus tolérant et plus humain. Et ce combat ne se mène pas qu’un seul jour par an. Il se nourrit de nos paroles, de nos engagements, et de nos actions du quotidien.
